En juin 2019, la chanteuse Françoise Hardy annonçait la fin définitive de sa carrière, atteinte d’une maladie incurable. L’espoir de guérir un jour semble définitivement envolé et la dernière confession de Jacques Dutronc est bouleversante.
L’ancienne star des années 70 voulait se consacrer au combat le plus difficile de sa vie : “On ne peut pas être chanteuse et être dans cet état-là, ce n’est pas compatible.” Malgré son courage, le cancer a fini par gagner et elle affronte désormais ses derniers jours. Lucide, Françoise Hardy se raconte en toute transparence : “Depuis plus de deux ans, à la suite de 45 séances de radiothérapie, je n’ai plus de salive, et ni mes voies nasales ni mon oreille gauche devenue sourde ne sont irriguées normalement. Entre autres, des détresses respiratoires, des quintes de toux, des obstructions et des hémorragies nasales se produisent non-stop sans prévenir”
Face à sa souffrance et ses douleurs insoutenables, la chanteuse tourne désormais ses espoirs vers l’euthanasie et ne s’en cache pas : “Je ne peux plus avaler grand-chose, et la préparation d’une alimentation, toujours la même, me prend plus de 5 heures par jour.” Mais elle avoue : “En ce qui me concerne, j’aimerais avoir cette chance, mais étant donné ma petite notoriété, personne ne voudra courir le risque d’être radié de l’ordre des médecins” Mais si la pratique est officiellement interdite en France, ce n’est pas le cas en Suisse ou encore en Belgique.
Jacques Dutronc, avec lequel elle incarnait un couple mythique, a pris la parole pour parler de celle avec laquelle il continue de conserver une relation pleine de tendresse : “Si c’est pour souffrir, pour faire de l’acharnement thérapeutique, elle préfère en finir”.
Séparée depuis de nombreuses années, ils ne sont jamais vraiment quittés, comme le confesse Françoise : “Jacques et moi sommes d’accord sur beaucoup de choses et il ne veut pas que je souffre de façon inhumaine à cause des séquelles de traitements trop lourds et de l’âge.”
Mais pour lui et leur fils Thomas Dutronc, Françoise Hardy veut encore se battre : “Je ne crois pas que je me lancerais trop vite dans des démarches (…) Je n’ai cherché personne et de toute façon, je ne saurais pas comment faire…” Un courage que ses proches racontent avec émotion…